[@GlenatComics] Mon avis sur « Juste un peu de cendres » par Thomas Day/Aurélien Police

Le monde est en danger. Problème : ils sont les seuls à le voir…

Parution le 25.10.2017

Genres : Sci-fi

Prix : 17.95€

Présentation:

Ashley Torrance, dix-sept ans, a un secret. Elle voit des choses dont les autres n’ont pas conscience. De ses yeux vairons, elle peut déceler la véritable nature de certains individus. Derrière leur apparence humaine se cachent des êtres effrayants liés entre eux par des filins de cendre et comme habités par un feu obscur. Qui sont ces monstres et quel est leur but ? Sur internet, Ash rencontre Bruce et Sunny, des jeunes gens qui partagent le même pouvoir. Ensemble, ils décident de prendre la route pour retrouver un dénommé Pilgrim. Le seul qui semble savoir la vérité.

Scénariste : Thomas Day
Dessinateur et Coloriste : Aurélien Police

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Mon avis:

Entre road-movie à la Stephen King et fable d’apocalypse crépusculaire, Juste un peu de cendres est un récit à la fois violent et mélancolique, formant le miroir de la société de consommation américaine et de la décadence humaine. Après Wika, Thomas Day revient à la bande dessinée et associe sa plume à Aurélien Police, talentueux graphiste et illustrateur qui signe ici son premier album.

J’avais beaucoup apprécié le travail de Thomas Day sur Wika, autant vous dire que j’attendais avec un peu d’impatience ce que ce bon monsieur avait encore à nous raconter. C’est chose faite avec ce nouveau titre. Ceci est une expérience de lecture tout à fait intéressante et hors des sentiers battus.

En lisant cette nouvelle histoire, j’ai pensé au film La Route avec Viggo Mortensen (à voir, un récit de survie sombre et « réaliste »), l’ambiance est assez pesante. On sent un mélange d’espoir intérieur avec une désolation extérieure. Le scénario nous met assez en émoi pour nous tenir éveiller durant toute cette aventure. Je dois avouer qu’il y a quelque chose de touchant dans cette oeuvre, et dans notre époque plus que troublée, on trouvera des échos assez saisissants.

Le trait d’Aurélien Police (@AurelienPolice ) est vraiment au poil avec le récit. Tantôt clair et positif, tantôt gris, poussiéreux comme pour montrer les deux faces d’un monde en devenir, un peu comme un ying et un yang. Je le perçois aussi un cheminement cathartique où la vie comme la mort sont perçus comme une délivrance.

Vous l’aurez compris, ce titre m’a happé. Et comme toute bonne chose, il faut voir au delà et réfléchir.

A conseiller à tous.