ROLLERDROME, PS5

Un univers rétro futuriste sombre et dystopique.

Dans ce jeu solo de tir et d’action frénétique à la 3e personne, vous découvrirez de nouvelles sensations portées par une animation fluide et un système de tricks stylés. L’action de ce jeu hybride incroyablement original, mélangeant tir et roller, se déroule dans un univers rétrofuturiste sombre et dystopique. Il est développé par les membres de Roll7, les créateurs du jeu salué par la critique OlliOlli World, passés maîtres dans l’art du gameplay axé sur la fluidité.

Coté Expérience:

Avant tout, je voulais remercier l’éditeur pour l’envoi d’un code pour que je puisse tester le jeu. C’est une belle opportunité pour apprécier des jeux qui sortent de l’ordinaire.

Je dois vous avouer qu’à la vue du trailer d’annonce du jeu, j’étais partagé entre l’excitation et la prudence. Je voulais y jouer mais j’avais peur soit qu’il demande du skill soit d’une certaine répétition.

Bien que le didacticiel soit une belle façon d’appréhender les commandes et le style de jeu. Je les trouve toujours hyper chiant, car tu n’as qu’une envie , choper tes rollers et aller flinguer tes adversaires. Une fois cela passé, les arènes s’enchainent avec plus ou moins de difficulté. Oui, nous sommes en face d’un jeu qui demande un peu d’effort. Je ne vous cache pas que j’aime faire des kills avec style. Le ralenti, couplé avec les figures de rollerskating, les gâchettes adaptives et le son des flingues, c’est un kiff gigantesque.

Imaginez, vous êtes un sorcier. Vous kiffez Max Payne, vous kiffez Tony Hawk Pro Skater, mais en même temps vous voulez une ambiance à la Jet Set Radio. Personnellement, je ne me suis jamais pris à rêver à créer un jeu mélangeant tous ces genres absolument différents des uns des autres. Ils sont dans des sphères résolument opposés et difficilement réunissable dans un même concept.

C’est BARRE!!!

Graphiquement, on est dans un autre etat d’esprit du jeu vidéo. Il n’y a pas un souci de d’en mettre plein les yeux. Le jeu a sa propre identité et c’est tant mieux. De mon point de vue, je vois avant tout une influence lié au comics. tant dans les aspects du dessin, des traits de visages, mais aussi avec une certaine idée de la scénarisation et la mise en place de la situation., il y a un parti pris qui est plutôt saine. Le Kara*-Design (hehe jeu de mots!!!) est super intéressant, le grain est unique.

On se prend à kiffer les grab, grind et autres spin pour dégainer au ralenti et buter les ennemis. Faites gaffe à eux d’ailleurs, ils ne vous ménageront pas et le temps d’un arène peut être éprouvant pour Kara, mais aussi pour vous. Vous serez sur vos gardes et ferez attention à tout ce qui se trame à l’écran. Une paire de balle et c’est entre 4 planches les gars. Essayez de récupérer des vies peut s’avérer tendu aussi mais à force de jouer, les reflexes arrivent et je peux vous assurer que chaque kill vous fera kiffer.

Du point de vue de la Bande son!

C’est le compositeur Electric Dragon qui a été embauché pour donner une identité musicale, avec des sons et des textures 70’s, avec un côté rétro-futuriste assez séduisant. Ian Mullinger, le musicien qui se cache derrière le nom de scène Electric Dragon, n’est pas un inconnu des métalleux puisqu’il s’agit d’un des membres fondateurs de Vallenfyre, le super groupe monté en 2010 avec Gregor Mackintosh (Paradise Lost).

Faites comme moi, passez faire un tour sur son Bandcamp. C’est vraiment bon ce qu’il fait. Cela parle à mon âme d’enfant des années 80 entre slashers, séries et autres joies de la musique synthétique de l’époque, bon ok (oui toi le puriste casse couille et élitiste) je sais cette musique a commencé avec Kraftwerk, Tangerine Dream dans les seventies… Cependant, beaucoup de référence qui me font penser à Carpenter Brut par ailleurs.

*Kara Hassan est l’héroïne du jeu. Une nouvelle venue dans un sport violent. Nous sommes en 2030, et le rollerdrome est une arène.

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